Séb, le kiné des sportifs

 

 

« La motivation vous fait commencer, mais c’est l’habitude qui vous fait continuer.» – Jim Ryun



Salut Sébastien, peux-tu te présenter?


Je m’appelle Sebastien, j’ai 31 ans, je suis kiné du sport à Lyon.
Après avoir été diplômé en kinésithérapie et avoir vadrouillé à droite et à gauche en France et dans le monde, je me suis installé à Lyon il y a 5 ans.
C’est là que j’ai commencé le Crossfit qui a changé mon style de vie et ma pratique professionnelle.
Et cette pratique m’a poussé à me spécialiser en kiné du sport.

« Feel free to move », la liberté de bouger est vraiment mon leitmotiv au quotidien. En effet, mon métier consiste à rééduquer le mouvement, et soigner les blessures de mes patients.
Ceci dans le but de redonner aux sportifs la capacité de retrouver leurs loisirs et de dépasser leurs limites.
La liberté de mouvement ne se résume pas seulement au sport, mais aussi au style de vie actuel, un style de vie moderne.
De nature aventurier et spontané, j’adore bouger et partir à la découverte de nouvelles choses.
Le contexte de ces derniers mois avec la COVID-19, les restrictions et les responsabilités qu’on a tous dû prendre m’ont fait réaliser à quelle point nous étions chanceux d’avoir cette liberté de mouvement.
Chance qu’on ne réalise pas toujours d’avoir.

Le crossfit a vraiment eu un impact sur moi et ce à plusieurs niveaux.
C’est un sport très fonctionnel et complet qui combine plusieurs disciplines.
Ce sport coïncidait parfaitement avec la direction que je voulais prendre dans ma pratique professionnelle.
Depuis j’ai beaucoup évolué dans le monde sportif en tant que kiné du sport, et j’ai eu la chance d’intervenir sur plusieurs compétitions de haut niveau dans le crossfit.
Du côté personnel, l’aspect communautaire et l’idéologie autour de ce sport m’a vraiment inspiré à devenir la personne et à avoir le style de vie que j’ai aujourd’hui.

Comment as-tu commencé le Crossfit?


Le crossfit était un sport très développé et populaire aux Etats-Unis, notamment à
Los Angeles où j’ai vécu quelques années avant d’arriver à Lyon.
C’est un sport qui m’a tout de suite intrigué: il est complet et fonctionnel, avec de l’haltérophilie, de la gym et du cardio.
Arrivé à Lyon, je me suis installé en en face du Crossfit Gerland, certainement un
signe :) C’était l‘occasion d’essayer et aussi de rencontrer du monde dans une ville nouvelle où je ne connaissais personne.

A ma première séance d’essai, c’était hard! Je me demandais ce que je faisais là.
J’arrêtais pas de me dire que je n’y arriverai jamais.
Les gens faisaient des mouvements un peu dingues, genre des pompes en tenant en équilibre sur leurs mains: les fameux handstand pushups!
Mais allez savoir pourquoi, j’y suis quand même retourné, à cause du challenge sans doute...
J'étais assidu, je me suis accroché et je me suis dépassé comme jamais.
Aujourd’hui je fais les handstand push up sans souci et j’en suis fier!
Au-delà de l'effort physique ce qui m’a plu c'était la compétition, et la communauté crossfit qui est très solidaire. J’adore l’ambiance de ma salle de crossfit à Lyon.

Par la suite, je me suis aussi mis à la compétition car il me fallait un objectif, un coup de pression pour me bouger et un moyen pour me motiver.
C’est à chaque fois une fierté d’observer mes progrès, de me dire que je me suis
dépassé et que j’y suis arrivé.

Quel est ton rapport avec le crossfit et ton métier de kiné aujourd’hui?

Le crossfit était un effet de mode à LA, tout le monde en parlait, beaucoup en
faisaient mais aussi beaucoup de personnes se blessaient.
J’ai voulu avoir mon point de vue et voir de moi-même les coulisses.
Le crossfit a changé ma pratique de kiné, les crossfiteurs représentent aujourd’hui
70% de ma patientèle. Ça m'a ouvert beaucoup d’opportunités, notamment l’accès aux événements crossfits en France comme Les French Throwdown.
J’avais les meilleurs athlètes et les plus grands compétiteurs entre les mains.
J’ai gagné en crédibilité et en notoriété aussi grâce à ces compétitions. Je me suis bien fait connaître dans le monde du crossfit de lyon et ses alentours.

Comment en es-tu venu à monter Physiospace ?

Suite à mes expériences avec les sportifs, j’ai voulu travailler le renforcement musculaire et les pathologies du sport d’une manière plus large et différente de ce qui se faisait traditionnellement.
Aussi je voulais être libre et avoir mon propre cabinet.

Chez Physiospace Lyon, contrairement à la kinésithérapie plus traditionnelle, le
patient est actif pendant sa rééducation.
C’est pourquoi nous avons mis en place en plus des salles de soins individuelles, un grand gymnase équipé pour la prise en charge et le renforcement fonctionnel. Nous faisons beaucoup de coaching pour améliorer la performance de nos athlètes.
En complément et dans une logique holistique, nous proposons des cours collectifs de yoga et de Pilates.


Qu’est ce qu’on te souhaite et as tu un mot inspirant pour nos lecteurs

Je fais un appel à tous les lecteurs de cette interview… ! Je rêve d'intégrer une équipe olympique en tant que physio et accompagner les athlètes dans leurs objectifs aux Jeux Olympiques!

Ça ne sera pas pour les JO de Tokyo mais qui sait pourquoi par participer aux JO de Paris 2024! Donc n’hésitez pas à me contacter en direct ou à passer par FRANCUS:)

A moyen terme, j’aimerai que notre centre devienne la référence de la kinésithérapie du sport à Lyon et qu’on grandisse pour ouvrir d’autres cabinets en France.


Photo 1 : Sébastien porte le tee-shirt de sport homme Francus "And The Beat Goes On" et le short de sport "Into the groove"