Nico, masseur et développeur de potentiel

Masseur bien-être en free-lance depuis moins d’un an, employé de l’événementiel sportif pendant plusieurs années mais aussi acteur majeur du développement du floorball en région Rhône-Alpes, Nicolas Lévrier n’a pas encore 40 ans mais a déjà eu plusieurs vies !
Dans cet interview, il évoque son rapport à l’entrepreneuriat et à la liberté, et nous parle de son amour pour le floorball, un sport dérivé du hockey qu’il a découvert lors d’un échange en Finlande.

“L’entrepreneuriat, c’est comme un match : à la fin on peut gagner, mais on peut aussi perdre. A partir du moment où on se dit qu’on peut rater et que ça peut ne pas marcher, on se libère et on a moins peur de l’échec.”

 

FRANCUS : Bonjour Nicolas et merci d’être avec nous. Pourrais-tu te présenter ?

Nicolas Lévrier : Je m’appelle Nicolas Lévrier, j’ai 37 ans et je suis originaire de Lyon et du pays de Gex, à côté de Genève. Je suis à Lyon depuis longtemps du fait de mes études dans le management et le marketing du sport. J’ai toujours été bercé dans le football et dans le sport par mes parents.

Actuellement, je suis masseur bien-être depuis ma reconversion. A ce moment-là, j’ai fait le choix d’être totalement libre de faire ce dont j’ai envie. J’ai débuté cette reconversion le 1er novembre 2020, lors du deuxième confinement. C’était un choix fort et pas forcément compris par tout le monde mais ça s’imposait comme une évidence pour moi. Beaucoup de gens me demandent comment j’ai pu en arriver là, étant donné le peu de liens qu’il y a avec ma formation. 

 

FRANCUS : Qu’as-tu fais après tes études ?

NL : Après des études en agroalimentaire, je ne me sentais pas d’aller travailler et quand j’ai vu cette formation de management et marketing du sport, je me suis dit que je pourrais appliquer mes connaissances dans le domaine du sport. J’ai fait mon master à l’étranger et j’ai pu partir en Finlande, dans une des meilleures universités de sport du pays à Jyväskylä. Là-bas, je suis tombé amoureux d’un sport qui n’existe pas en France : le floorball qui est un dérivé du hockey.

Quelques mois avant de rentrer en France, je regarde comment je peux continuer à pratiquer ce sport à mon retour et je me rends compte qu’il n’y a que  6 clubs où c’est possible et qu’aucune n’est en région Rhône-Alpes. On est en 2006 et j’entre en contact avec la Fédération Française de Floorball (l’association française de floorball à l'époque) qui me contacte pour me proposer de faire mon stage de Master 2 avec eux afin de les aider à se développer en région Rhône-Alpes. En parallèle, ils voulaient que je sois team manager de la sélection nationale pour les qualifications à la Coupe du Monde, pour coordonner tout le côté organisationnel (réservations d’hôtel, …). J’ai accepté la mission et ça m’a beaucoup plu.

En juin 2006, je contacte mon université et je réserve deux créneaux pour faire une démonstration de floorball et une initiation sur le campus. 

Le premier jour, quelques étudiants viennent et de fil en aiguille on arrive à une quinzaine de personnes en septembre 2006, date à laquelle le Lyon Floorball Club est créé. 

Depuis deux ans, je ne suis plus président du club. Il y a maintenant une centaine de membres, cinq équipes de compétition adulte dont deux équipes féminines et une école de floorball pour les enfants. On est reconnu par la ville et on s’entraîne dans notre gymnase : on a même des joueurs et joueuses en équipe de France !

On a aussi aidé à créer les clubs de Grenoble et de Saint-Étienne qui ont été fondés par des anciens de Lyon.

Ce parcours dans le monde associatif m’a fait entrer au Comité Directeur de l’Office des Sports de Lyon (du service des Sports de la ville de Lyon) lors des cinq dernières années. En parallèle, je travaillais dans l’événementiel sportif et ce que j’apprenais au travail et à l’école, je le mettais aussi en application le week-end avec mes amis du club de floorball. Ensemble, on a créé une web radio pour diffuser les matchs, on organise un tournoi international annuel...

Ce sport se développe petit à petit, avec maintenant une quarantaine de villes ayant un club de floorball (contre 6 à son retour en France en 2006, ndlr). Je me suis mis à 100% dans le floorball et j’ai délaissé le foot en compétition petit à petit.

Aujourd’hui, j’entraîne l’équipe de France masculine U19 de floorball depuis six ans et on va essayer de se qualifier pour les championnats du monde : ce sont des choses que j’aurais jamais pu vivre dans le football. Humainement, c’est super riche !

Du coup, à la sortie de mes études, j’ai été un an au Stade Français à Paris puis j’ai ensuite travaillé pour Canal + Events et sur différents événements comme le marathon de Lyon, le Grand Prix de Tennis de Lyon ou encore des clubs comme l’ASVEL Basket… J’ai un peu touché à tout dans l’événementiel sportif. Ensuite, je coordonnais des formations et je travaillais dans la pédagogie pour des écoles de commerce il y a encore quelques mois. 

J’ai décidé de quitter l’événementiel sportif parce que ça me prenait beaucoup de temps et d’énergie. Pendant trois ans, j’ai eu une parenthèse entrepreneuriale avec une amie avec laquelle j’ai créé un coffee shop événementiel aux Brotteaux (quartier du sixième arrondissement de Lyon, ndlr). Cette expérience s’est arrêtée pour des raisons personnelles et financières mais je ne l’ai pas vécu comme un échec. J’ai rebondi en me lançant dans le massage bien-être en free-lance. 

Dans ma vie, j’ai fait beaucoup de choix forts : j’ai arrêté l’événementiel pour créer ma première entreprise, puis j’ai quitté ce commerce trois ans plus tard et après une parenthèse en tant que salarié dans la formation je me suis lancé il y a quelques mois comme masseur bien-être. A chaque fois, le sport a été présent dans ma vie quand il a fallu faire des choix.

 

FRANCUS : Peux-tu nous en dire plus sur le floorball ?

NL : C’est un sport collectif en salle qui se joue sans protection. On a une crosse en carbone et une balle en plastique très légère, on joue sur un terrain aux dimensions de handball avec une bordure sur les côtés pour éviter que la balle sorte du terrain. On court à fond pendant 1 minute, 1 minute 30 donc c’est très fractionné au niveau cardio. Comme ça vient du hockey, l’aspect tactique s’en ressent. Et comme au hockey, on peut passer derrière la cage.

L’avantage, c’est que c’est hyper accessible : on joue en basket, en tenue classique avec un short et un T-shirt. On joue à 5 contre 5 et seul le gardien porte des protections. Les matchs se jouent sur 3 tiers-temps de 20 minutes. C’est un sport très collectif et très accessible parce que les contacts se font d’épaule à épaule, il n’y a pas de mise en échec comme on a au hockey sur glace. De par comment il se joue, le floorball ne met pas autant l’accent sur l’aspect physique que d’autres sports collectifs.

Au niveau international, tout est fait pour respecter la parité homme-femme : dès qu’une compétition se lance, elle est créée pour les hommes et pour les femmes. Ça a toujours été quelque chose de normal pour moi : au club de Lyon, on a une des plus grosses sections féminines de France (40 % des membres du club sont des femmes) et ce sont les filles qui dirigent le club depuis plusieurs années. 

Le floorball est reconnu par le CIO depuis 2008 donc on espérait qu’il y ait des démonstrations pour Paris 2024 pour populariser le sport mais finalement ça n’aura pas lieu.

En tout cas, c’est hyper intéressant parce que dans certaines divisions, on peut jouer entre filles et garçons, en 5 contre 5 mais aussi en 3 contre 3 ! C’est un sport en plein développement !

C’est très agréable parce qu’il y a un côté très ouvert et très collectif car on fait beaucoup de changements pendant les matchs pour se relayer. C’est un sport qui permet de progresser beaucoup au niveau du cardio parce qu’on fait plein d’aller-retours. Si on fait des sports de raquette comme le tennis, on va s’y retrouver aussi avec la crosse : il y en a pour tous les goûts !

J’ai des potes qui viennent de plein de sports différents qui sont tombés amoureux du floorball ! 

Ce qui est sympa aussi, c’est qu’on a que 4 ou 5 week-ends par saison avec des matchs, mais pour ces dates-là, on part tout le week-end avec son équipe et on dort à l’hôtel comme des sportifs de haut niveau ! Je sais qu’il y a plein de gens qui adhèrent à ce sport pour son aspect social parce qu’ils kiffent partir en week-end et qu’en plus c’est un engagement qui reste modéré contrairement au foot par exemple, où tu dois être dispo chaque week-end pour les matchs.

Selon moi, entreprendre c’est avant tout un état d’esprit, c’est pas une formation qu’on apprend dans un cahier. Cet état d’esprit, soit on nous l’a transmis, soit on l’apprend par la pratique, mais c’est pas dans les livres que tout s’apprend sur l’entrepreneuriat. 

 

FRANCUS : Pourquoi as-tu choisi l’entrepreneuriat pour devenir masseur en free-lance ?

NL : En fait, si on réfléchit bien, quand j’ai créé le club de floorball à 21 ans, c’était déjà de l’entrepreneuriat. A travers le club, j’ai toujours pris des risques notamment quand il a fallu lancer la section féminine alors qu’on était pas sûrs d’avoir assez d’inscrits. Selon moi, entreprendre c’est avant tout un état d’esprit, c’est pas une formation qu’on apprend dans un cahier. Cet état d’esprit, soit on nous l’a transmis, soit on l’apprend par la pratique, mais c’est pas dans les livres que tout s’apprend sur l’entrepreneuriat. 

Ça fait de nombreuses années que je m’intéresse au développement personnel, où je cherche à mieux me comprendre moi-même. Comme pour d’autres, le confinement a accéléré ma réflexion. 

J’ai été acteur : j’ai essayé, j’ai tenté et je sentais que je tenais un truc.

Paradoxalement, c’est au moment où j’étais le plus détendu, en vacances avec un ami à la montagne, que j’ai eu l’idée. Cet instant est venu après huit mois difficiles : j’avais eu une séparation juste avant le confinement et il a fallu rebondir. J’ai eu le temps de réfléchir longuement et c’est à un moment où je n’y pensais plus que j’ai eu cette idée de me lancer en tant que masseur bien-être. J’ai été acteur : j’ai essayé, j’ai tenté et je sentais que je tenais un truc. Plus je me renseignais sur les formations de masseur et plus j’étais intéressé. Accompagner les autres, prendre soin d’eux et leur apporter quelque chose en s’occupant d’eux me parle beaucoup, surtout que le fait d’être en free-lance me donne une grande liberté d’approche : je peux faire comme je veux !

Depuis que je me suis lancé, j’essaie de me faire ma place dans le domaine du bien-être, en mettant l’accent sur l’accessibilité du massage notamment. Les sondages que j’ai fait m’ont montré que 90% des personnes ne se font pas masser mais 90% de ces gens souhaiteraient profiter d’un massage bien-être. C’est pour ça que je souhaite rendre ça le plus accessible possible, en m’appuyant sur une image différente, sachant que je suis un homme dans un univers où il y a plus de femmes.

 Oser entreprendre, c’est déjà oser parler de ses idées à ses proches. 

 

FRANCUS : Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui hésitent à franchir le pas pour se lancer dans une aventure entrepreneuriale comme la tienne ?

NL : Ca tombe bien que tu me poses la question parce qu’avec un coach et une prof de yoga, on a un événement qu’on veut mettre en place pour un week-end de travail bien-être et lâcher-prise pour les personnes qui sont dans la situation que tu viens de décrire. 

Le conseil, ce serait d’oser faire le pas en avant, ou au moins d’oser parler de son projet dans un premier temps. Trop souvent dans l’entrepreneuriat, les gens attendent que ça marche et que ça devienne concret pour oser en discuter autour d’eux. Sauf que ça ne peut pas fonctionner si on en parle pas autour de soi. Oser entreprendre, c’est déjà oser parler de ses idées à ses proches. 

Moi par exemple, le premier truc que j’ai fait, c’est que je suis allé me faire masser par un indépendant. Ensuite, j’ai posé des questions à une instagrameuse pour en savoir plus. Ça ne m’engageait en rien mais ça m’a permis de confronter mes idées à la réalité. 

Il faut vraiment parler de ses projets à ses proches pour limiter la peur de l’échec. 

 

FRANCUS : Comment fais-tu face à la peur de l’échec ?

NL : En fait, je n’ai pas peur de l’échec. Aujourd’hui, je ressens la même chose que lorsque j’ai fondé le club de floorball à 21 ans : je sens que je suis à ma place. Je ne ressentais pas tout à fait la même chose, quand j’ai créé le café événementiel il y a quelques années.

L’entrepreneuriat, c’est comme un match : à la fin on peut gagner, mais on peut aussi perdre. A partir du moment où on se dit qu’on peut rater et que ça peut ne pas marcher, on se libère et on a moins peur de l’échec.

Il faut aussi apprendre à se connaître, qui on est, à quel moment de sa vie on est au moment où on veut se lancer. Ça permet de savoir ce qui risque de nous bloquer. 

Quand on arrive à sentir qu’on peut ne pas réussir, à partir de là on va y arriver.

Si on se dit que l’échec ne peut pas arriver, c’est là qu’on risque de se rater en étant dans le déni.

FRANCUS : Maintenant que tu as sauté le pas de l’entrepreneuriat, qu’es-tu devenu ?

NL : Ça fait un peu cliché, mais je suis devenu un homme libre ! J’avais du mal à me sentir libre jusqu’avant alors que maintenant je le suis. Je peux gérer mon emploi du temps comme je le souhaite depuis que je suis à mon compte. J’apprends chaque jour à gérer cette liberté.

Aujourd’hui, j’ai mon propre cabinet qui s’appelle Potentiel Massage, rue Garibaldi dans le 6ème arrondissement de Lyon. J’ai ma propre clientèle, notamment dans la salle de United Expériences (dans le 6ème arrondissement de Lyon, ndlr) où je vais deux fois par semaine, ainsi qu’en freelance dans les hôtels de Lyon et dans les entreprises. Je suis content parce que les perspectives sont très intéressantes de ce côté-là, avec de plus en plus de sociétés qui souhaitent investir dans le bien-être au travail dès la rentrée de septembre.

Et depuis pas longtemps, j'ai décidé de passer au vélo ! J'avais envie de donner encore plus de sens à mon activité tout en améliorant mon bien-être personnel. Grace à Ma Cycloentreprise j'ai un vélo adapté à ma micro-entreprise et j'optimise mon temps pour aller chez le client et éviter le stress des bouchons en voiture. C'est également une réelle plus-value de développement car je peux mieux gérer mes trajets entre deux clients et je peux donc accepter de nouvelles réservations supplémentaires."

C’est important pour moi d’avoir des vêtements qui sont conçus pour la performance et le sport

FRANCUS : Comment t’as connu FRANCUS et qu’est-ce qui t’as plu dans notre marque ?

NL : Je vous ai découvert sur les réseaux sociaux. Je cherchais des vêtements de sport avec lesquels être à l’aise, tout en ayant une certaine élégance : j’avais pas envie d’avoir un T-shirt de sport qui ne soit pas présentable. J’ai eu beaucoup de mal à trouver la marque parfaite, j’ai testé pas mal de choses différentes. Quand j’ai vu votre approche, le côté sport et technique m’a rassuré et le côté style, la coupe des vêtements et leur sobriété m’ont beaucoup plu. Je voulais quelque chose d’esthétique mais qui soit également performant et efficace pour mon activité. 

Depuis, je masse en tenue FRANCUS et cet aspect “classe” et “sobre” permet de rester élégant tout en ayant des vêtements confortables et performants. J’utilise vos produits presque uniquement dans le cadre de mon travail, même si parfois il m’arrive de les mettre en dehors. C’est important pour moi d’avoir des vêtements qui sont conçus pour la performance et le sport, parce que ça fait partie de mon identité, comparés à la plupart des tenues de massage qui ne sont pas dans ce style-là. Généralement, les masseurs et masseuses portent plutôt des vêtements amples et souples et ce n'est pas cette image que je voulais que mes clients aient de moi. Ce n’est pas ce qui me correspond. 

FRANCUS : Chez FRANCUS, on essaie de briser les clichés autour des hommes. En tant que masseur homme, quels sont les stéréotypes auxquels tu es confronté au quotidien ? 

NL : Bien sûr ! La dernière fois que c’est arrivé, c’est quand on devait masser un couple avec ma collègue. Et le mari était réticent à l’idée de se faire masser par un homme car ça ne lui était jamais arrivé, il avait un à priori négatif qui est assez classique. Finalement, c’est moi qui l’ai massé, il a apprécié et ça lui a fait changer d’avis.

Moi-même je souhaite casser les codes du bien-être et du massage, que ce soit en étant un homme mais aussi en me démarquant avec une approche bien spécifique.

Elle s’illustre aussi avec mon vélo électrique d’entreprise qui me permet de déplacer mon siège ou ma table pour les massages à domicile et en entreprise dans Lyon. C’est un mode de vie différent et c’est beaucoup mieux pour moi. 

Grâce à ce vélo, je me sens encore plus libre. En plus, ça me permet de me donner une image de marque tout en ne faisant pas payer de frais de déplacement à mes clients, puisque c’est ma propre énergie que j’utilise.

 

FRANCUS : Quelle est ton actualité ?

NL : Je prépare un événement sur un week-end dans un lieu très sympa dans le Beaujolais. Le thème du week-end sera “la transition de vie”. Cet événement aura lieu début octobre 2021.

 

FRANCUS : Ça s'adresse à qui ?

NL : Des personnes pour qui c’est un peu flou, qui ont besoin d’un point de départ pour arriver à oser se lancer, comme je l’étais avant de partir à la montagne avec mon pote il y a quelques mois. Il y aura des ateliers coaching pour venir éclaircir les pensées de chacun, mais aussi des ateliers de yoga et de massage pour montrer que ça s’adresse à tout le monde. Le yoga permet de se recentrer sur soi, le massage de lâcher-prise et c’est en lâchant prise qu’on finit par comprendre ce dont on a besoin. C’est pour les gens qui sont dans une période de transition et qui ont simplement besoin d’un coup de pouce, en discutant avec d’autres personnes dans la même situation qu’eux et aussi avec nous, qui sommes passés par cette phase.

L’objectif est de le faire en petit comité, avec une dizaine de personnes, dans un vignoble du Beaujolais avec logement pour que ce soit le plus agréable possible.

 

FRANCUS : Que peut-on te souhaiter ?

NL : Que ça continue comme ça ! Arriver à garder cet état d’esprit et ce ressenti, même si c’est pas si simple, j’apprends chaque jour et j’espère que ça continuera comme ça pour que je me sente bien : c’est mieux pour quelqu’un qui bosse dans le bien-être !