01 octobre 2020Interview
Simon, un homme moderne
Simon c’est la force tranquille. Un entrepreneur qui rend les gens heureux : Il est chasseur d’appart, coach en développement personnel et professeur de yoga en même temps.
Pour lui ce n’est pas le regard des autres qui définit notre trajectoire dans notre quête du bonheur.
Mais c’est le cheminement vers cette plénitude qui nous rend riche.
Pour être heureux il ne faut pas être parfait.
Pour être heureux il ne faut pas être parfait.
Simon nous raconte avec beaucoup de bienveillance comment il vit une vie en pleine conscience et avec beaucoup d’empathie.
Salut Simon, peux-tu te présenter en quelques mots?
Si je devais essayer de peindre mon portrait en quelques mots, je dirais que je suis avant tout quelqu’un de passionné et très optimiste, voire idéaliste.
Je prends sur mes épaules les problèmes et peines des gens qui m’entourent et veux tout faire pour les résoudre et ça m’a valu beaucoup de frustrations
Je prends sur mes épaules les problèmes et peines des gens qui m’entourent et veux tout faire pour les résoudre et ça m’a valu beaucoup de frustrations
et déceptions par le passé car ne changent que ceux qui le veulent, malgré la bonne volonté de leurs proches.
Mais si je parle du côté “positif” de mon énergie, il faut aussi aborder le “négatif”.
Mais si je parle du côté “positif” de mon énergie, il faut aussi aborder le “négatif”.
Je fais en effet partie de ces personnes qui ont vécu tôt dans leur vie des épisodes intenses de crise existentielle (pour ne pas utiliser de termes trop galvaudés), et celles-ci ont eu un énorme impact sur mon développement, sur les choix de vie importants qui viendraient par la suite.
J’ai complètement re-priorisé ma vie pour la remplir de gens et d’activités qui m’inspirent et m’apportent de l’énergie et de réduire au minimum les autres.
Professionnellement, j’ai plusieurs casquettes, la première, celle d’entrepreneur, est celle que je porte le plus souvent.
J’ai créé une entreprise qui s’appelle Lumeeo. On a d’abord fait des visites virtuelles 3D pour l’immobilier pendant 3 ans pour nous diriger ensuite vers la chasse immobilière.
J’ai créé une entreprise qui s’appelle Lumeeo. On a d’abord fait des visites virtuelles 3D pour l’immobilier pendant 3 ans pour nous diriger ensuite vers la chasse immobilière.
Aujourd’hui, on aide de futurs acquéreurs Lyonnais à aller au bout de leur projet d’achat.
À côté de ça je suis professeur de Yoga à Zenspace et à Yoga Korner à Lyon.
J’ai aussi une petite activité de coach en développement personnel et professionnel et il m’arrive de donner des cours en école de commerce
(Blockchain, nouveaux modèles économiques, marketing).
(Blockchain, nouveaux modèles économiques, marketing).
Pour ce qui est du côté sportif, il a toujours fait partie de ma vie, ça a commencé par du judo étant petit, puis j’ai un peu touché à tout : escalade, tennis de table, badminton, full contact, gymnastique, etc.
Il y a deux ans, j’ai redécouvert le yoga et c’est devenu une véritable passion, ou plus encore, une nécessité dans ma vie.
Sa pratique m’a rendu meilleur dans tous les autres aspects de mon quotidien et même si j’explore toujours d’autres pratiques physiques, celle-là reste la plus importante et qui lie un peu toutes les autres.
En quoi le yoga t’a-t-il rendu meilleur ? Est-ce vraiment un sport pour homme ?
Le yoga a tellement d’effets bénéfiques tout au long de sa pratique qu’il est difficile d’en choisir un.
Surtout parce que toute personne, suivant les problématiques auxquelles elle fait face, peut espérer quelque chose de différent du yoga.
Lorsque j’ai commencé sérieusement, j’étais en quête de sens. À cette époque là je vivais ma plus grosse crise existentielle, j’étais déboussolé, me posais d’intenses questions sur ma place sur cette terre et j’ai trouvé le yoga comme catalyseur de mes réflexions.
Lorsque j’ai commencé sérieusement, j’étais en quête de sens. À cette époque là je vivais ma plus grosse crise existentielle, j’étais déboussolé, me posais d’intenses questions sur ma place sur cette terre et j’ai trouvé le yoga comme catalyseur de mes réflexions.
De me plonger dans cette pratique tous les jours m’a permis de me reconnecter avec moi-même, d'apaiser mon esprit, de faire le vide et de changer de perspective. Mais au fil des mois, mes problématiques ont évolué et le yoga que je pratiquais aussi pour correctement répondre à ces dernières. Lorsque j’ai été stressé et tendu, j’ai pratiqué du Yoga Yin pour plus de souplesse de corps et d’esprit, quand j’avais l’impression de ne pas être aligné ou d’avoir des problèmes d’énergie, j’ai fait du kundalini et bien sûr, quotidiennement et depuis tout ce temps j’ai médité sans mouvement et en pleine conscience, ce qui est la forme la plus aboutie du yoga !
Se sentir libre de bouger qu’est-ce que ça t’inspire ?
Il y a eu des périodes de ma vie où le mouvement a été une priorité et d’autres où pas du tout et j’ai toujours été plus heureux au cours desquelles c’était le cas.
Quand je me sens bien dans mon corps, je me sens bien dans ma tête. J’évacue par là le négatif, ça m’aide à garder du recul par rapport aux circonstances de la vie qui peuvent être sources d’anxiété et je reviens toujours, après une bonne course ou une bonne pratique de yoga, avec l’esprit plus léger et une perspective positive.
Être un “homme sans égal” qu’est-ce que cela signifie pour toi ?
Être sans égal inspire pour moi non pas comment je me place par rapport aux autres mais comment je me place par rapport à moi-même.
Je ne cherche plus forcément à me différencier des autres, à être meilleur, mais plutôt à me différencier de la personne que j’étais hier, à comprendre là où je ne suis pas libre et heureux pour le devenir. Chaque jour est une nouvelle opportunité de devenir la meilleure version de moi-même, parce qu’en étant la meilleure version de moi-même je deviens plus heureux, plus libre et une énergie plus positive pour les gens qui m’entourent.
Qu’est-ce qui t’a plu dans le projet de la Francus Family ?
La raison pour laquelle il me tient tant à cœur d’être associé à Francus est que je crois, comme les personnes derrière la marque, à la nécessité d’une nouvelle image de l’homme qui sort du cadre offert par notre société actuelle. L’homme d’hier devait être puissant et pragmatique, il devait résister aux situations auxquelles il fait face et se cacher de ses émotions qui risquaient de le montrer vulnérable ou faible. L’homme d’aujourd’hui sait qu’il ne peut pas être parfait parce que personne ne peut l’être.
Il accepte la complexité de la vie et que de prendre des risques peut faire ressortir ses faiblesses et ainsi l’aider à les transcender, car tant qu’elles restent cachées elles ne peuvent pas être adressées.
Et cette recherche de la transcendance de l’homme qu’on est vers celui qu’on peut devenir passe par une pratique sportive, une pratique introspective et voire - pour certains - une pratique spirituelle.
Et cette recherche de la transcendance de l’homme qu’on est vers celui qu’on peut devenir passe par une pratique sportive, une pratique introspective et voire - pour certains - une pratique spirituelle.
Crédit photo @Marc Holdefehr